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Contributions à l'histoire de l'enfance aux XVIIIe et XIXe siècle
30 octobre 2022

HISTOIRE DES CRECHES.

      I ) Origine des crèches en France.

 La première crèche fut créée au XVIII siècle en 1769, au Ban de la Roche dans les Vosges par un pasteur Frédéric Oberlin (1740-1826). Aidé par Louise Scheppler, il accueillait dans son presbytère les jeunes enfants de ses paroissiennes occupées aux travaux des champs. Plus tard, en 1801, Mme de Pastoret, femme d'un ancien conseiller de la cour des aides, reçut rue Miromesnil à Paris, les jeunes enfants des femmes obligées de travailler hors de chez elles. Les mères venaient allaiter leur bébé pendant leurs moments de repos et les reprenaient le soir. Continuant à accueillir les mêmes enfants, qui avaient grandi la crèche se transforma naturellement en salle d'asile, et ferma quelques années après.

      II ) Firmin Marbeau : père des crèches françaises.

a ) Le fondateur.

Firmin Marbeau, né à Brive en 1788, appartenait à une famille nombreuse. Après des études de droit, il devint avoué à Paris. Au bout de quelques années d'exercice, malade, il vendit sa charge. Il écrivit un livre de mémoire en patois corrézien et suivit des cours au collège de France. En 1834, membre du comité d'instruction primaire du 1er arrondissement, il fit paraître un essai sur les moyens d’améliorer le sort des travailleurs sans nuire au propriétaire et en 1844, un ouvrage intitulé « Étude sur l'économie sociale ». Adjoint au maire du 1er arrondissement, il fut chargé, en 1844, par le comité local d'instruction primaire, d'un rapport général sur les asiles de l'arrondissement. A la suite de cette enquête, il eut l'idée de créer des asiles du 1er âge, destinés aux enfants de moins de deux ans où ils recevraient des soins plus surveillés, plus intelligents que chez les gardeuses. Très chrétien, il donna à ces établissements le nom de « crèches » en souvenir de l'étable de Bethléem. Grâce à l'aide de membres du Bureau de Bienfaisance du 1er arrondissement agissant à titre privé, il créa le 14 novembre 1844 à Chaillot la 1ère crèche, qui fut bénie par !'Archevêque de Paris.

 

 Firmin Marbeau. BNF

b ) La crèche de Chaillot

La crèche de Chaillot n'était qu'une garderie perfectionnée et ne     comptait que « douze berceaux d’osier installés dans une petite boutique d’une rue très pauvre » [1] , d'après Eugène Marbeau, fils du fondateur. Voulant progressivement se substituer aux garderies en usage, les dirigeants demandèrent aux mères une contribution moindre : 20 centimes soit le cinquième ou le sixième du salaire maternel. Mais elles devaient fournir la nourriture. La crèche recevait les nourrissons pendant les heures de travail de l'ouvrière et était fermée la nuit, les dimanches et les jours fériés. La direction de la crèche était confiée à une religieuse, aidée de deux vieilles gardeuses. Un médecin venait, par dévouement, visiter la crèche chaque jour. Des dames patronnesses l'inspectaient et apportaient conseils et secours. Les crèches créées par la suite (y compris dans l'Oise) s'inspireront de cette organisation.

C)    La Société des crèches.

Peu à peu, le nombre de crèches augmenta. Les administrateurs des divers établissements de la Seine se réunirent et fondèrent en 1846, la Société des Crèches ayant pour programme la propagande de !'œuvre et l'allocation de subsides aux crèches qui en avaient besoin, tout en laissant à chacune d'elles son indépendance et son autonomie.[2] Firmin Marbeau en fut le président de 1846 à 1875 ; son fils lui succéda de 1875 à 1898 puis en 1898, ce fut le tour de son neveu Edouard Marbeau. Reconnue d'utilité publique en 1869, la Société des Crèches éditait une revue trimestrielle le Bulletin des Crèches.

III ) Essor des crèches en France.

Les crèches se multiplièrent sous la Ille République et en particulier avant 1914. Cet essor correspondait à une industrialisation croissante qui provoqua l'apparition d'une nouvelle population ouvrière dans les villes et surtout à l'augmentation du travail féminin. Malheureusement, il n'existe pas à notre connaissance de statistiques générales concernant les crèches françaises de la fin du XIXe début XX e. Nos sources sont éparses et nous déplorons de nombreuses lacunes. En général, nous retrouvons aisément trace des crèches ayant demandé des subventions aux autorités (État, département, commune). Mais tous les établissements ne le faisaient pas ...!

 
En étudiant la documentation disponible, nous avons tenté de cartographier la répartition des établissements existant en France en 1871 et 1907. A cet effet nous avons utilisé la liste des crèches parue dans le numéro de juillet 1907 du Bulletin de la Société des Crèches. Cet état classé par départements nous donne entre autres la date de création des établissements. Il faut toutefois noter que les institutions ayant disparu au moment du recensement ne sont pas répertoriées ; de plus il est fort probable qu'un certain nombre d'établissements ait échappé à cet inventaire. Malgré ces restrictions, cette source nous permet d'avoir une idée de l'implantation des crèches au début de la Ille République et quelques années avant la 1ère Guerre mondiale.

En 1871 l'implantation concerne essentiellement Paris, le nord-ouest de la France (5 crèches en Seine-Maritime, 4 pour le Nord, Seine­ et Oise, Loire-Atlantique), le pourtour méditerranéen (7 Bouches du Rhône, 3 Gard, Hérault, Aude). A l'intérieur de ces zones les grandes vil­les jouent un rôle prépondérant (Marseille et Nantes comptent 4 institutions, Rouen 3). L'Oise avec 3 crèches est dans le peloton de tête.

Au contraire on constate un vide quasi total dans les régions montagneuses et rurales. A noter que Bordeaux avec aucune institution et Lyon avec 2 établissements sont en retard. En 1907 les régions dominantes ont poursuivi leur progression, l'Oise passe de 3 à 11 établissements. L'est de la France a rattrapé son retard. Certains départements avec le décollage des institutions dans leurs grandes villes comblent leur déficit : c'est le cas de la Gironde (Bordeaux 10), du Rhône (Lyon 10), des Alpes Maritimes (Nice 4), de l'Indre et Loir (Tours 11). Les régions montagneuses et rurales restent généralement étrangères à cette évolution. Les crèches sont un phénomène urbain malgré la quasi-absence d'institutions dans des villes comme Toulouse et St­ Etienne par exemple. On peut tout de même être surpris de les voir s'implanter dans des villes de petites dimensions comme c'est le cas dans l'Oise avec Senlis, Clermont, Chantilly.

Pour conclure ce chapitre deux remarques :

- il semblerait que la grande période des créations de crèches se situe entre 1880 et 1895 avec 33,5 % des établissements répertoriés.

- d'autre part en 1907, l'Oise serait au 6 -ème rang ex aequo des départements de province pour le nombre de crèches.

 

 

 IV ) Les crèches pendant la 1 ère guerre mondiale.

Pendant la 1ère guerre mondiale, les femmes qui remplaçaient dans les usines les hommes partis au front eurent besoin de davantage de lieux pour garder leurs jeunes enfants. Les chambres d'allaitement se propagèrent. Beaucoup fermèrent après l'armistice parce qu'elles devinrent inutiles ou qu'elles se transformèrent en véritables crèches.

Durant la guerre, des pouponnières furent aussi créées afin de garder les enfants dont les mères travaillaient la nuit dans les usines produisant pour la défense nationale. [3]

V) L’après-guerre.

L'après-guerre fut une période de crise pour l'institution des crèches. En effet, le travail féminin se modifia, le nombre de nourrices, de domestiques, de berceuses diminua et les directrices eurent de plus en plus de difficultés à recruter du personnel. Du fait de la pénurie, les salaires des gardeuses augmentèrent, ce qui greva considérablement le budget des établissements, qui devaient entre outre assumer d'autres dépenses en rapport avec les nouvelles exigences en matière d'hygiène. Ainsi, certaines institutions durent fermer leurs portes pour des raisons économiques. Parallèlement à cette situation, les demandes de placement en crèche diminuèrent car un nombre croissant de mères décidèrent de rester à domicile et les jeunes enfants demeurèrent au foyer familial jusqu'à l'âge de l'école.

VI) La législation des crèches.

Avant le vote de textes de loi spécifiques aux crèches, ces établissements étaient régis par !'Ordonnance de Police du 9 août 1828 sur les "maisons de sevrage" ou" bouges".

La législation concernant cette institution remonte à 1862. Y étaient précisées les normes à respecter en matière de personnel et de locaux, ainsi que les conditions d'admission des enfants... Une autorisation du préfet était indispensable à leur ouverture (art 13). Les crèches étaient placées sous le haut patronage de Sa Majesté l'impératrice qui choisissait les présidentes et vice-présidentes sur une liste de candidates, adressée au ministère de l’Intérieur, via le préfet, par le conseil d’administration. (art 8). De plus les demandes de subventions lui étaient également soumises (art 17).

Les crèches devaient également respecter les dispositions de la loi de 1874, dite loi Roussel sur la protection des nourrissons.

En 1875, quelque temps avant sa mort, Firmin Marbeau avait adressé à l'Assemblée nationale une pétition ainsi formulée

Art I : « Toute commune où plus de cent femmes travaillent habituellement hors de leur domicile pourra être tenue de fournir un local pour l'établissement d'une crèche. »

Art II : « Toute usine occupant habituellement plus de cent femmes pourra être tenue d'avoir un crèche ».

Art III : « Dans l'un ou l'autre cas, la nécessité de ta crèche sera constatée par un arrêté du Préfet, pris après avis du Conseil général. »[4]

Cette proposition ne fut pas retenue.

En 1897, trois textes définirent les normes requises pour l'ouverture d'une crèche, et en envisagèrent la fermeture en cas d'installation défectueuse, défaut de soins ou épidémies. Ils précisèrent les conditions de salubrité des locaux, les caractéristiques du mobilier et des objets destinés aux enfants. Faisant référence à ces lois, une circulaire ministérielle de 1898 conseillait aux préfets de recourir à la persuasion plutôt qu'à la contrainte, afin de ne pas décourager les bonnes volontés. Ce fut en effet le cas pour un certain nombre d'établissements de l'Oise : Compiègne et St - Jacques à Beauvais pour leur première installation et plus tardivement St - Quentin (toujours à Beauvais). Les directives concernant l'hygiène n'étaient donc pas toujours suivies à la lettre.

En 1923, une série de textes signés P. Strauss rendirent plus rigoureuses les mesures concernant les locaux et l'hygiène personnelle des enfants.

De même l'hygiène ne semble pas avoir été le souci majeur dans les crèches d'usine et surtout dans les chambres d'allaitement, plus sommaires. Les industriels souhaitaient essentiellement favoriser l'allaitement de leurs ouvrières et s'inquiétèrent donc moins des conditions d'héberge­ ment des enfants. En 1917, une loi précisa les conditions de l'allaitement maternel dans les entreprises.

Les pouponnières étaient soumises à la même réglementation que les crèches.

Les crèches dépendaient du Ministère de l'Intérieur, Direction de I' Assistance et de I' Hygiène publique. En effet la création du Ministère de l'Hygiène, de !'Assistance et de la Prévoyance sociale date du 27 janvier 1920. Paul Strauss fut titulaire du poste de janvier 1922 à mars 1924.

 

VII) Les crèches et l’Église catholique.

a ) Les Crèches et la morale.

Très tôt, l'Église catholique s'intéressa à l'œuvre de Firmin Marbeau et lui accorda officiellement son appui. En 1897, le Pape Pie IX donna à la crèche de l'exposition universelle du Champ-de-Mars, un morceau de la vraie crèche de Jésus-Christ. Cette sollicitude existait aussi sur le plan local ; le prêtre venait souvent bénir l'établissement, lors de son inauguration (c’est ce qui se passa, entre autres à Beauvais, pour Saint-­ Jacques et Saint-Quentin.).

Les objectifs de Firmin Marbeau philanthrope catholique n'étaient pas uniquement "d'aider les mères ouvrières à nourrir et à élever elles-mêmes leurs enfants'', mais aussi de les éduquer, de rapprocher les classes sociales, de moraliser la société. D'après lui, les enfants illégitimes ne devaient pas être acceptés ; le mariage était vivement encouragé. Ainsi pour aider les futurs époux, certaines directrices de crèche remplissaient pour eux les formalités, afin de leur aplanir le chemin qui conduit à la mairie et à l'église... » [5] Le docteur Napias stigmatisait ainsi cette intransigeance : "Beaucoup de crèches confessionnelles et certaines crèches laïques exigent encore pour /'admission de l'enfant la production de l'acte de mariage de la mère; beaucoup exigent même qu'on fournisse à la fois la preuve de l'union légale et de l'union religieuse, ne voulant pas comprendre que les crèches sont faites surtout pour sauver la vie des enfants et non pour sauver l'âme de leurs parents et ne se sou­venant pas que le Christ, dans une crèche ne songeait pas certainement à demander l'acte de mariage des parentsquand il voulait qu'on laisse venir à luiles petits enfants" . [6]

Par ailleurs, selon la loi de 1862, le curé ou le pasteur de la circonscription faisait partie du conseil d'administration de la crèche à titre de président honoraire (article 9) et il devait veiller à ce que « la crèche ne s'é­carte pas de son but hygiénique et moral " (article 15). Il intervenait également dans le choix de la directrice, en visant le certificat d'aptitude, demandé à toute personne désireuse de remplir cette fonction.

b) Les crèches et la laïcité.[7]

Le caractère " catholique" de nombreuses crèches se retrouvait aussi dans le personnel d'encadrement. Le plus souvent la surveillante était une religieuse membre d'une de ces multiples congrégations qui existaient en France à cette époque. Les dames patronnesses qui participaient dans de nombreux cas à la gestion de ces établissements étaient souvent de ferventes pratiquantes.

L'État républicain tout en soutenant les objectifs fixés par F. Marbeau voulait supprimer cette influence religieuse dans les crèches, source de mainmise idéologique sur les mères de la classe ouvrière. Cette offensive politique en direction des crèches se fit en plusieurs temps. Au cours des années 1890-1895, l'attaque porta sur l'hygiène et la morale. Sur ce dernier point, le gouvernement s'intéressa à l'accueil des enfants illégitimes et à la pratique consistant dans de nombreux établissements à exiger la production du certificat de baptême à l'inscription. Des instructions formelles sous peine de se voir supprimer les subventions furent publiées.

 

 Ainsi dans l'Oise, le Préfet reçut le 10 novembre un courrier du Ministère de l'Intérieur lui demandant : " 2 exemplaires des statuts et du règlement intérieur de chacune des crèches de votre département qui reçoivent des subventions de l'Etat. Si les statuts ou les règlements n'autorisent /'admission qu'à I' égard des enfants légitimes ou la subordonnent à la production d'un acte de baptême je vous serai obligé de me renseigner sur I a manière plus ou moins rigoureuse dont ces dispositions sont exécutées. " [8]• Les rapports moraux des établissements subvention­ nés précisent parfois à cette époque qu'ils reçoivent les enfants sans condition de naissance et religion concernant l'hygiène, les reproches se focaliseront en particulier, mais pas uniquement sur l'usage du biberon à tube dont il sera question ultérieurement. Les crèches congrégationnistes, mais aussi certaines crèches laïques seront sévèrement attaquées sur le chapitre de la salubrité.

Dans les années 1904-1905, une nouvelle offensive fut menée : du terrain de l'admission des enfants illégitimes et de l'hygiène, le conflit se déplaça sur celui de la présence des religieuses dans les établissements.

En 1901 fut votée la loi qui fonde la liberté d'association. Cependant les congrégations furent soumises à un régime d'exception et presque toutes les demandes d'autorisation qu'elles déposèrent furent rejetées. [9]

En 1904-1905 le gouvernement interpréta la loi de façon étroite : cessation des subventions aux crèches employant du personnel religieux, interdiction d'exercer à celles relevant de congrégations non autorisées. Cette dernière décision eut pour effet d'obliger certains établissements à fermer. [10] La suppression des subventions mais aussi parfois le désengagement financier de certains philanthropes catholiques peu soucieux d’aider des établissements s'éloignant de leurs conceptions philosophiques posèrent à certaines crèches de gros problèmes budgétaires.

Il est à noter que dans l'Oise nous n'avons pas retrouvé de trace de conflit de cette sorte. On peut peut-être avancer une explication. En effet, les crèches subventionnées employant du personnel religieux étaient le plus souvent liées aux municipalités et de surcroît avaient pour certaines fait la déclaration liée à la loi de 1901 sur les associations. [11] A Beauvais, Saint-Jacques, crèche privée subventionnée, n'employait quant à elle que du personnel laïque.Parallèlement à ces attaques, les pouvoirs publics incitèrent à la création de nouvelles crèches. Les communes firent des efforts conséquents. L'important subside [12] reçu par fa crèche municipale de Clermont en 1902 n'est peut-être pas étranger à cette orientation, même si cet établissement utilisera du personnel religieux.

En fait, la laïcisation des crèches se heurtera souvent à la difficulté de trouver du personnel d'encadrement. Pendant encore longtemps en France, dans les crèches comme dans les hôpitaux et les prisons de fem­mes, les religieuses seront souvent les seules à avoir les compétences et le dévouement nécessaires pour accomplir cette tâche. Rappelons qu’elles étaient moins payées. [13] Cet établissement utilisera du personnel religieux.

 



[1] Cité par A. Breuille dans : « Les crèches » Revue Philanthropique T2 1897-1898 p. 179

[2] Ayant son siège social à Paris, la Société des Crèches aidait surtout les crèches de la région pari· sienne. De1890à 1900, elle distribua à40 crèches de Paris et de la banlieue 143150francs età27 crèches de province 6 900 francs. Cf Ch. Maurier Rapport de la classe 112, Exposition universelle de Paris 1900. Lors de cette exposition, la Société des Crèches reçut le Grand Prix. Des crèches françaises et étrangères obtinrent également des récompenses.

[3] Exemple : " Pouponnière du Camouflage " créée en 1917 à Paris.

[4] Projet de laïcité par A.Breuillé dans "les crèches" Rev. Phil. T 2 op.cit.,  p. 185

[5] Propos tenus par le baron Roze en 1890 à la Société des Crèches dans son compte rendu moral et financier. Cités par le Dr Napias dans ·L'hygiène des crèches" 1891 Extrait de la Revue d'Hygiène p. 45

[6] Ibib.,  p.  46

[7] Ce paragraphe doit beaucoup à l'ouvrage de C. Rollet - Escalier Op.cit.,

[8] Lettre du 10/11/1894 du ministre de l’Intérieur au préfet A.D de l'Oise 3 X ......

[9] L’Histoire n°135 juillet/août 1990 article p 74 "le grand divorce de 1905" D. Borne.

[10] Fermeture le 1er septembre 1905de la crèche St Quiterie d'Andemos (Gironde)" elle avait été com­ prise dans le décret prescrivant la fermeture des établissements des sœurs de la Ste Agonie. A la Bulletin de la Société des Crèches n°122avril 1906. A la crèche Fourcade à Paris l'expulsion des filles des Croix (sœurs de St-André) entraîna une fermeture provisoire. Bulletin de la Société des Crèches n° 125-126 janvier-avril1907.

[11] Voir chapitre Débat sur la laïcisation des crèches.

[12] Voir chapitre création d'une crèche.

[13] Le chapitre du personnel nous amène à constater que l'administration supérieure en nous forçant à renvoyer l'élément congrégationniste a créé une charge notablement plus élevée. Trois sœurs coûtaient 1200 F. Actuellement notre directrice nous coûte cette somme. Les berceuses plus nombreuses nécessitent une dépense de 3 700 F au lieu de 2 700 F. C'est donc 1 000 F en plus. Rapport moral de la crèche Fourcade (Paris) année 1905. Bulletin de la Société des Crèches n°121 janvier 1906.

 

 

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