Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Contributions à l'histoire de l'enfance aux XVIIIe et XIXe siècle
19 novembre 2022

Fonctionnement financier des crèches de l’Oise 1845-1914 [1]

I) Le coût des crèches : calcul du prix de journée.

Souhaitant savoir si les établissements de l'Oise étaient ou non compétitifs, nous avons calculé leurs prix de journée, afin de les comparer aux quelques données trouvées dans la littérature de l'époque. En 1902, le Bulletin de la Société des Crèches publiait « les prix de revient par journée d'enfant de quatre crèches de Tours » : de 0,38 F à 0,49 F en 1900 et 1901. [2]L’année suivante la revue annonçait les résultats d’une crèche parisienne : en 1882, 1892 et 1893, le prix de journée était supérieur à 1 F (1,09 F – 1,07 F) puis de 1896 à 1901, il diminuait (0,89 en moyenne).[3] En 1911, le Dr Bouquet précisait : "le prix de revient d'un enfant dans une crèche est, par jour, d'un peu plus d'un franc" et donnait quelques exemples : en 1903, une crèche de Roubaix 0,98 F, de Limoges 0,82 F. [4]

Prix de journée de 4 crèches de l'Oise.[5]

ANNEE

BEAUVAIS St-JEAN

COMPIÈGNE

NOYON

SENLIS

1893

0,88

0,27

0,79

0,67

1896

1,02

0,65

0,60

0,60

1897

1,06

0,28

?

?

1898

?

?

0,54

0,55

1899

0,98

?

?

?

1900

0,93

1,58

?

?

1901

1,05

0,56

?

?

1903

0,94

0,58

0,81

0,67

1911

?

0,99

?

?

 

La grande variabilité des prix de journée des crèches de l'Oise, liée à des situations financières et à des taux de fréquentation très différents, rend mal aise ce travail de comparaison. Apparemment, si l'on excepte l'établissement beauvaisien, les institutions du département avaient des prix de revient assez faibles et compétitifs. Cependant, il faut considérer avec prudence les chiffres annoncés par la crèche parisienne et tenir compte que sans doute déjà à cette époque, le coût de la vie était plus élevé dans la capitale qu'en province (difficultés d'approvisionnement en lait, dépenses alimentaires plus importantes ...).

 

II) Le budget des crèches.

 a) Des situations financières très différentes selon les crèches.

Malgré les subventions officielles, les pensions payées par les parents, les dons, de nombreuses crèches de l'Oise ne parvenaient à équilibrer leur budget que grâce à un très large soutien des fondateurs (industriels ou personnes privées), municipalités ou bureaux de bienfaisance. Certaines institutions étaient cependant plus favorisées que d'autres. La crèche de Noyon, dirigée par de dynamiques dames patronnesses, présentait tous les ans un bilan excédentaire. A l'opposé, la situation financière des établissements Saint-Jean et Saint-Quentin était beaucoup plus préoccupante. Le premier annonçait, en effet, un déficit moyen sur 14 années de fonctionnement de 1884 à 1897 de 48,5 %. [6] Et le second était dans la même situation. Le bureau de bienfaisance devait perpétuellement soutenir de ses deniers les deux crèches, qui étaient, en fait, sous-utilisées, selon les dires des responsables. [7] Pour le vérifier, nous avons tenté de calculer leurs " taux de remplissage. " [8] De 1884 à 1897, il était compris entre 16 % et 40 % pour Saint-Jean. Saint-Quentin, structure plus petite de 20 lits et 10 berceaux, semblait plus fréquente (taux de remplissage de 33 à 66 % pour la même période).[9]

Apparemment, les parents hésitaient à y placer leurs enfants ou ne les confier que pour de brèves périodes. Souvent, la durée moyenne de séjour d'un enfant dans une crèche était courte : maladie de l'enfant, chômage de la mère, défiance des parents, déménagement, changement fréquent de mode de garde avec recours aux gardeuses à domicile...Les dirigeants déploraient le manque d’assiduité de leurs pensionnaires, qui avait de multiples conséquences : découragement du personnel, moins grande efficacité des soins prodigues aux enfants et surtout pour ce qui nous intéresse dans ce chapitre des coûts de fonctionnement plus élevés. Au cours de nos recherches, nous avons trouvé de nombreux témoignages allant dans ce sens. Mais malheureusement, nous ne disposons pas des données nécessaires pour calculer la durée moyenne de séjour des enfants dans les crèches de l'Oise. [10] On peut se demander pourquoi le bureau de bienfaisance de Beauvais conservait-il deux établissements sous employés ? Souhaitait-il que les crèches restent implantées dans les quartiers ouvriers et qu'ainsi elles restent plus proches de leurs utilisateurs ? II s'agissait d'œuvre sociale et la rentabilité ne primait sans doute pas.

 b ) Les dépenses

Les dépenses de fonctionnement.

Les crèches de l'Oise devaient faire face à de nombreuses dépenses : loyer, entretien des locaux, des équipements, chauffage, éclairage, achat de linge, vêtement, matériel ... A la suite de la généralisation de l'usage du lait stérilisé, les établissements durent assumer des charges supplémentaires. Ainsi, partir de 1899, la surveillante de Compiègne demanda à plusieurs reprises [11] l'acquisition de nouveaux biberons et tétines. Apparemment, la stérilisation ne se faisait pas sans incident : fioles de verre qui se cassaient, bouchons qui se consumaient sous l'effet de la chaleur. Cependant les dépenses de nourriture et les frais de personnel représentaient les deux plus importants chapitres de dépenses.

 Les dépenses de nourriture

 Au début, les parents fournissaient la nourriture de leurs enfants puis, vers la fin du XX e siècle, les crèches s'en chargèrent, sans pour autant augmenter le montant de la pension. Les frais de garde versés à la crèche par la mère s'appelaient alors rétribution maternelle, terme retrouve dans la littérature de l'époque et dans les rapports financiers des institutions. Or, le poste alimentation grevait parfois considérablement le budget des crèches. De 1884 à 1897, l'achat de ces denrées représentait 40,5% des dépenses de l'établissement Saint-Jean de Beauvais. [12]   Le coût de l'alimentation était moins élevé à Noyon : 18,3 % des dépenses de 1889 à 1896. [13] A Senlis, institution gratuite depuis 1853, les parents continuèrent à apporter la nourriture de leurs enfants jusqu'en 1902 date à partir de laquelle le bureau de bienfaisance se chargea de l'approvisionnement de la crèche municipale.[14]

Les dépenses de personnel.

Les frais de personnel étaient variables d'un établissement à un autre. Les salaires des surveillantes et des berceuses représentaient entre 1889 et 1896 :

-   29,5 % des dépenses totales à Beauvais  (Saint-Jean)

-   48,5 % à Compiègne

-  50,2 % à Noyon

Dans les années 1900, ces charges dépassèrent les 60 % dans les institutions de Noyon et de Clermont (fondation plus récente 1902).

Les rémunérations des employées de Noyon étaient donc les plus élevées ce qui semble logique compte tenu de l'avantageuse situation financière de leur crèche. [15]

Les dépenses d'investissement.

 Outre les dépenses inhérentes au fonctionnement normal d'une crèche, des investissements furent réalisés dans certains établissements soit lors d'un déménagement, soit lors de travaux. Et, souvent ils nécessitaient l'aide financière de la commune ou de personnes charitables.

 Les dépenses de déménagement.

Au cours de la période étudiée, trois crèches déménagèrent Beauvais Saint-Jacques (1855), Senlis (1885), Compiègne (1906). A Senlis, le conseil municipal se chargea entièrement de cette opération puisqu'il prêtait une propriété communale et assumait tous les frais d'installation. Pour les Compiégnois, l'affaire fut moins simple à réaliser. Un généreux habitant de la ville assuma la construction de la nouvelle crèche et une société fut constituée afin d'accueillir d'autres bienfaiteurs et de récolter tous les dons nécessaires a l'achat du matériel et du mobilier. [16] Enfin, pour l'institution Saint-Jacques qui s'installa dans un bâtiment neuf en 1855, nous ignorons comment le notaire Flye finança le déménagement.

 Les dépenses liées aux travaux effectués dans les crèches.

Des travaux d'agrandissement ou de transformation occasionnaient parfois des dépenses considérables. Ainsi, en 1891, un étage fut édifié sur la crèche Saint-Quentin, qui primitivement ne comportait qu'un rez-de-chaussée et des chambres destinées au personnel y furent installées. [17] De même, des travaux furent réalisés dans l'établissement de Compiègne : dallage de la cour de récréation, en 1909, aménagement d'une cave fraîche pour entreposer les paniers contenant les flacons de lait stérilisé en 1912. Ils furent financés par des dons. [18]

 c ) Les recettes

 

Les subventions

 

Pour obtenir des subventions, les crèches envoyaient, chaque année, leurs rapports moraux et financiers au préfet qui les transmettait au ministre de l’Intérieur [19] et, en général, [20] leurs demandes étaient exaucées. Le montant de ces aides n'évolua guère au fil du temps. Ainsi de 1889 à 1906, les subsides alloués par l'État et le Département aux Compiégnois s'élevaient à 400 F par an au total, ce qui représentait au XIXe siècle environ 20 % des recettes puis seulement 11 % dans les années 1900. Cette diminution de la part des subventions dans les recettes s'expliquait en fait par une augmentation des autres sources de revenus (hausse du financement communal et des rétributions maternelles[21] ).  De 1891 à 1897, 12,5 % des recettes de la crèche de Noyon provenaient des aides officielles. [22]

La rétribution maternelle et le débat sur la gratuité des crèches.[23]

Dès l'origine (lors de la création de la crèche de Chaillot en 1844), E. Marbeau réclama une pension modique aux parents. Son exemple fut suivi et la plupart des établissements, créés par la suite, furent payants. [24]

On demandait généralement une rétribution de 0,20 F à laquelle s'ajoutait l'obligation de fournir la nourriture de l'enfant. Les frais de garde s'élevaient donc en réalité à 0,50 F, ce qui correspondait presque à la moitié du salaire d'une femme a l'époque. Par la suite, les crèches prirent en charge l'alimentation de leurs pensionnaires, sans augmenter la rétribution maternelle. Parallèlement les ouvrières bénéficièrent d'une hausse de leur salaire (1,50 F, 2 F, 2,50 F). Et, ainsi, les mères ne donnaient plus que le dixième de leurs gains, elles pouvaient donc aisément faire cette dépense.

Or, la journée de présence d'un enfant coûtait à la crèche environ 1 F et parfois davantage ; les sommes versées par les parents étaient donc dérisoires. Néanmoins, les administrateurs tenaient a faire participer financièrement les familles afin de préserver la dignité des ouvrières, qui refusaient toute forme d'aumône. En outre, subvenir aux besoins de leurs enfants était pour elles un devoir moral.

Certaines mères se méfiaient des établissements gratuits ou bon marché ; elles craignaient, en effet, que les soins prodigues y fussent de mauvaise qualité et elles préféraient confier leurs petits à des gardeuses aux tarifs plus onéreux (en 1880 1 F, 1,25 F ou 0,50 F sans nourriture). [25]  Dans une crèche parisienne, les parents fixaient eux-mêmes le montant de la pension suivant leurs possibilités. [26]

Dans l'Oise, la crèche de Senlis fondée en 1845 devint gratuite en 1853. Les autres établissements réclamaient une pension aux parents, mais ne faisaient pas payer les indigents. Ainsi, en 10 ans de 1884 à 1894, les deux institutions du bureau de bienfaisance de Beauvais reçurent 2 230 enfants et en accueillirent 374 à titre gratuit (les indigents représentaient donc 16,7 % des effectifs).

A l’exception des crèches Saint-Jean et Saint-Quentin, le montant de la rétribution maternelle demeura stable au cours du temps, il était souvent dégressif, aidant ainsi les familles nombreuses. II était bien inférieur au prix de journée. De 1887 à 1897, les pensions versées par les parents couvraient 29,4 % des dépenses de la crèche Saint-Jean et 16,2 % celles de Compiègne.

 

Les autres ressources.

Les crèches de l'Oise avaient aussi d'autres sources de revenus.

-  les dons de particuliers [27] , legs,

-  les cotisations des dames patronnesses (Noyon) ou membres du conseil d'administration,

-   les sommes recueillies lors des loteries et des quêtes organisées en faveur de la crèche (lors du bat de bienfaisance, du festival de la musique, de la fête de l'harmonie municipale a la Sainte -Cécile pour Compiègne),

-    le produit des troncs, [28]

-  les revenus de biens et valeurs de toute nature.

 

 

 



[1] Ce chapitre a été rédigé a partir des rapports moraux envoyés au Préfet par les administrateurs des crèches de l'Oise (A.D de l'Oise 3X ...) et des quelques comptes rendus des assemblées générales de la crèche de Compiègne (A.M de Compiègne). Tous nos calculs et approximations ont été réalisés grâce aux données trouvées dans ces documents. Le financement des crèches est aussi abordé dans le chapitre concernant les crèches industrielles et les dames patronnesses.

[2] Bulletin de la Société des crèches n° 108 (octobre 1902) A.M de Compiègne.

[3] Crèche Ste-Marie des Quinze-Vingt. Bulletin de la Société des crèches 112 (octobre 1903) A.M de Compiègne.

[4] La Puériculture Sociale Dr H. Bouquet 1911 p 191 Archives de l'Assistance Publique côte A 803

[5] Pour éviter une énumération trop fastidieuse nous ne citerons que les chiffres correspondants aux dates des ouvrages de référence bien que nous disposions d'un plus grand nombre de données. Si les prix de journées étaient variables d'un établissement à l'autre, ils allaient tous dans le sens d'une augmentation.

[6] Ce déficit qui était souvent supérieur à  60 % atteignit le taux record de 72 % en 1881.

[7] « St-Jean possède 60 lits dont 40seulement ont été occupés cette année ». Rapport moral 1885 A.D de l'Oise 3 X… La même année, sur un total de 30 lits, 25 seulement ont été utilisés à Saint-Quentin..,

[8] II s'agit d'estimations. Nous connaissons le nombre de berceaux et de lits, le nombre de jours d'ouverture. Nous pouvons donc en déduire le nombre de journées de présence possible en cas d'utilisation de toutes les places disponibles et le comparer avec le chiffre réel de journées de présence. Nous partons du principe qu'il n'y aurait eu qu'un enfant par lit. (Ce qui n’était pas toujours le cas.)

[9] Les autres établissements de l'Oise semblaient plus fréquentés ; leurs taux de remplissage étaient plus stables : - Compiègne : taux moyen 52% de 1888 a 1897 puis 59,8 % de 1902 a 1906 Noyon : taux moyen 78,2 % de 1889 a1892 (en 1895, 81,9"/4 et en 1898 82%).

[10] En 1907, le Dr Beluze s'était intéresse la question et avait réalisé des statistiques pour une crèche parisienne où il exerçait ; « Sur 120 enfants inscrit, 3 en moyenne viennent irrégulièrement. Sur 100, 35 disparaissent en moins de 12 jours. (...). Sur 100 jours d'absence, 36 sent occasionnes par la maladie (de l'enfant lui-même ou l'un des siens) ; 64 pour des raisons diverses : mères au chômage, placement provisoire du bebe en garde ou la campagne (... ) » Bulletin de la Société des Crèches n°133 (janvier 1909) article intitule «  Sur l'assiduité  la crèche » Archives de Assistance Publique. Selon C. Rollet la durée moyenne de séjour s’établissait, en 1868, moins de 2 mois pour les 21 crèches de la Seine. Op.cit. 

En ce qui nous concerne, l'étude des recensements montre que l'on retrouvait rarement les familles l'adresse indique dans le registre d’inscription de Senlis. Les indications de date d'entrée et de sortie des enfants trop vagues du dit registre ne permettent pas de tirer des renseignements statistiques fiables.

[11] Dates des demandes : 2 mai, 6 juin et 30 octobre 1899. Autorisation d’achats : 100 flacons biberons

Gentil, 50 bouchons, 25 tétines (6/08/1900). 40 bouchons (4/10/1904) 50 bouteilles 13/08/1906). Registre des délibérations de la commission d'administration de la crèche de Compiègne A.M de Compiègne. (Le lait stérilisé fut utilisé à Compiègne à partir de 1895. Une consultation-goutte de lait ouvrit en 1906. Les trois services (consultations, goutte de lait, crèche) avaient un budget commun. Comptes rendus de l'assemblée générale de la crèche de 1909 à 1913. A.M de Compiègne.

[12] Dépenses alimentaires en constante augmentation : 1884 17%, 188513,3 %, 1897 55,9 %. Les deux crèches de Beauvais St-Quentin et St-Jean fournirent la nourriture de leurs pensionnaires dès leur fondation (en 1877 et 1882)

[13] 13,9 % en 1893, 21,1 % en 1889 et 1890

[14] En fait, avant 1902, les responsables de la crèche de Senlis achetaient une petite quantité de lait, qu'ils remettaient aux berceuses, en cas de besoin. Rapport moral 1891 A.D de l'Oise 3X

[15] A Noyon, le traitement annuel de la surveillante s'élevait a 600 F de 1889 à1893 puis à1150 F jusqu'en 1905. La compiégnoise ne fut augmentée qu'en 1906 et reçut alors 750 F par an (salaire antérieur 600 F). Enfin les appointements de la Beauvaisienne étaient moindres : 400 F par an au maximum de 1884 à 1906. Il est plus difficile de comparer les salaires de berceuses car nous connaissons le montant de leurs rémunérations mais pas leur effectif exact dans chaque crèche. A priori, les Noyonnaises semblaient mieux payées et, recevaient tous les ans de petites gratifications supplémentaires

[16] M. Baudouin construisit à ses frais sur un terrain lui appartenant, la nouvelle crèche située rue des Capucins. Son héritier M. de Bonnefon en consentit la location à la ville pour une durée de 99 ans. (Loyer 1F par an, résiliation du bail à tout moment avec 18 mois de préavis, clause particulière le bâtiment ne pouvait pas changer de destination.) L'établissement pris le nom de crèche Ste-Elisabeth, en souvenir de la mère de M. Baudoin.

Financement :    - dépenses : 8772,80 F (dont 3201,35 F de dépenses extraordinaire, renouvellement du mobilier)

                         - recettes : 8791,55 F (dons en argent et en nature, fondation de 7 berceaux, 103 souscriptions annuelles, loteries, ventes, concerts, quêtes) A.D de l'Oise 3 X..

[17] Montant des travaux 17188,54 F d'après Leraître dans les crèches de la ville de Beauvais Op.cit.,

[18] Dallage de la cour : devis 780F, aide du comité des fêtes Jeanne d'Arc 1 000 F. Aménagement de la cave : don de 1 000 F d'un particulier. Comptes rendus de l'Assemblée générale de la crèche Ste Elisabeth 23/07/1909, 18/06/1910, 6/10/1911 et 9/08/1912. A.M de Compiègne.

[19] Article 16 de la loi du 1862.

[20] Les crèches St-Quentin et St-Jean (Beauvais) essuyèrent de nombreux refus en 1892, 1893, 1895 etc... Ces mesures étalent motivées par de mauvais rapports d'inspection (emploi du biberon à tube)

[21] Augmentation de la part des rétributions maternelles liée a un accroissement du nombre de journées de présence.

[22] Montant total des subventions de l'État et du Département 400 à 500 F suivant les années.

[23] Sujet fréquemment aborde dans les textes de l'époque : - Bulletin de la Société des crèches n° 86, 113, 123·124 (1897, 1904, 1906).

[24] La Puériculture sociale Dr H Bouquet 191.  Op.Cit. Puis plus tard  dans les Crèches de la ville de Beauvais par le Dr Leraître.  Op.Cit.

[25] Article 13 loi de1862 : « Elles (les mères) doivent payer, pour chaque journée de présence de leurs enfants, une rétribution fixée par le conseil d'administration, en égard au salaire moyen des ouvriers dansla commune »

[26] Crèche Madeleine Bres (rue Nollet Paris). Cf Bulletin de la Société des crèches n° 113 et Les Crèches de la ville de Beauvais • Dr Leraître. Op.Cit.

[27] Les dons en nature étaient aussi fréquents : denrées alimentaires, tissu.

[28] Un tronc était installé dans la crèche Saint-Jacques de Beauvais. Au-dessus de celui-ci, se trouvait l’'inscription :·  « Donnez, riches, donnez afin que cette crèche l' hiver soit toujours chaude, et, l'été toujours fraiche. »

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Contributions à l'histoire de l'enfance aux XVIIIe et XIXe siècle
  • Intéressée par l’histoire, j’ai effectué, des recherches dans plusieurs services d’archives sur les thèmes de l’enfance, des sages-femmes. Vous trouverez dans ce blog les écrits rédigés à partir de ces recherches. N. Dejouy
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 1 484
Publicité