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Contributions à l'histoire de l'enfance aux XVIIIe et XIXe siècle
23 août 2023

Les billets témoignage de « fragments de vie » [1] , d’une filiation, d’affection, d’espoir, de justification.

Dans une précédente publication intitulée : Les billets : « masse énorme, décevante et palpitante. », nous avons présenté les billets en tant qu’objet. Nous allons maintenant nous intéresser au contenu de ces écrits qui accompagnaient les enfants déposés au tour. Les étudier, c’est braquer le projecteur sur les abandonneurs, en effet ces missives qu’elles soient de la main du parent ou de celle d’un intermédiaire, qu’elles soient dictées ou convenues sont indispensables pour appréhender l’état d’esprit des abandonneurs.

L’abandon d’enfant concernait principalement des personnes appartenant à la population la plus défavorisée. Les billets sont d’abord un vecteur permettant d’approcher un tant soit peu leur vie. Catriona Seth écrit : « Il est bien connu que les pauvres, les marginaux, les opprimés ne laissent guère de trace écrite. »[2]On peut y ajouter la masse des domestiques de la ville ou la campagne, ouvrières, journalières, en général filles-mères dans la précarité. « Avec les billets, nous tenons des fragments de conversation, des prises de parole, des lambeaux de vie. »[3] Le plus important se situe dans ce qui est rarement exprimé, que l’on décèle en filigrane, « une preuve tangible d’affection de la part de la mère ou de ses parents » nous dit Isabelle Le Boulanger, elle ajoute « la présence du billet prouve à l’évidence que l’exposition est bien l’inverse de l’infanticide, les mères ayant choisi une identité pour l’enfant et parfois l’ayant baptisé. »[4]Ils sont, par-delà l’abandon, la manifestation d’un lien, d’un intérêt, d’un espoir.

Il est cependant nécessaire de ne pas oublier la masse des enfants exposés sans billet et sans marques de reconnaissance.

Abandonnés sans billet, sans marque.

Tous les enfants n’étaient pas abandonnés avec un billet. Entre l’an 3 et 1856, 41,5 % des enfants déposés dans le tour en étaient dépourvus. Concernant les marques, témoignage d’une possible reconnaissance ou preuve d’affection, 80,9 % des abandonnés en étaient privés. Nous avons procédé à des relevés en prenant en compte ces deux absences entre l’an 3 et 1825 soit sur 31 ans, en moyenne 32,5 % des enfants n’avaient ni l’un ni l’autre.

Le graphique permet de visualiser les variations chronologiques. Le pourcentage des enfants exposés sans marque ni billet ne descend pas en dessous de 20 %. La courbe est assez irrégulière avec des poussées marquées. Ainsi, dans les années an 13-14, 1806, 1807, on est sur des taux de plus ou moins 40%. Entre 1817 et 1821, la hausse est continue passant de 39,8 à 50,4 % soit 12 points de plus qu’en 1806, avant de chuter de plus de la moitié en 1822. Les raisons de ces fluctuations nous échappent, mais force est de constater que plus de 30 % des enfants étaient déposés dans l’anonymat le plus complet, sans même l’attribution d’un prénom et sans élément permettant un jour de le les retirer. Faut-il y voir l’indifférence face au sort de l’abandonné, la banalisation du geste ? Parmi les explications qui peuvent être avancées ; « la faible alphabétisation et l'impossibilité́ pour les plus pauvres de payer un écrivain public peuvent expliquer en partie ce silence. », nous disent Isabelle Robin et Agnès Walch, dans leur étude sur les abandons parisiens.[5] On peut probablement y ajouter le désir de procéder à l’exposition le plus rapidement possible afin d’éviter de s’attacher, mais aussi la banalisation d’un geste ou la méconnaissance de pouvoir déposer un billet, une marque.

 

« Billets d’identité », « billets complexes »

 

Les billets sont loin de tous présenter le même contenu, ils vont d’un simple prénom à plusieurs lignes plus rarement une lettre.

 

Isabelle Robin et Agnès Walch dans leur étude intitulée :  « Les billets trouvés sur les enfants abandonnés à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles »,[6]    distinguent deux catégories : les « billets d’identité » et les « billets complexes ». Nous retrouvons ces deux catégories à Orléans pour la période que nous étudions. La première est largement majoritaire, la seconde beaucoup plus intéressante.

 

« Les « billets d’identité »

 

Il s’agit, ainsi que les ont définis Isabelle Robin et Agnès Walch d’écrits « se limitant à une présentation de l’abandonné ou de ses parents ». Dans notre cas, ces billets mentionnent le prénom de l’abandonné ou celui que ses parents souhaitent qu’ils reçoivent, plus rarement son nom de famille. Figure aussi son sexe, sa situation par rapport au baptême, éventuellement son âge ou sa date de naissance voire l’heure, mais en général sans le lieu. La date et l’heure de l’exposition sont parfois aussi notées. Les éléments concernant les parents sont moins présents, on trouve parfois le nom de la mère, plus rarement celui du père, en général ce dernier est inconnu. Le caractère légitime de la naissance est souvent occulté, ce qui entraîne un sous-enregistrement de cette donnée. Ce déficit de renseignement concernant la famille de l’abandonné trouve sa justification dans le décret de 1811 qui garantit l’anonymat du dépôt. Précisons que tous ces renseignements ne figurent pas forcément dans un billet donné, de fait toutes les combinaisons sont possibles.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Les billets complexes »

 

« Les « billets complexes » renseignent sur les causes de l'abandon. Les parents cherchent à justifier leur acte et indiquent les raisons qui les ont obligés à délaisser leur enfant. » [7], écrivent Isabelle Robin et Agnès Walch. A cette donnée, elles ajoutent l’existence de « promesse de reprise » et l’octroi de récompenses. Si ces deux thèmes sont majoritaires, d’autres données peuvent être relevées dans ceux que nous avons étudiés. Les abandonneurs demandent que l’on prenne soin de leur enfant, évoquent le choix de la future nourrice, signalent des problèmes de santé, renseignent sur le régime alimentaire de l’abandonné. Ces billets évoquent aussi l’enfant en terme affectueux, s’adressent au personnel de l’hôpital, nomment le lieu d’accueil, invoquent Dieu. Certes, ces thèmes sont statistiquement très minoritaires, mais ils nous éclairent sur l’état d’esprit de certains abandonneurs, leur espoir, leur crainte. Nous éditons ci-dessous plusieurs « billets complexes » originaux.

Sur celui de Louis Alphonse, figurent les renseignements suivants : prénom, légitime, baptisé, âge, date de naissance approximative, orphelin, marque et vêtures rappelées, date et heure de l’exposition, notons que c’est l’enfant qui parle.


    A .M. O 3Q 5 Procès-verbal de François Augustin, billet original, 17 prairial an 9.

 Dans celui de Marie Marguerite, on peut lire : son prénom, son sexe, qu’elle est baptisée, on la recommande aux bons soins du personnel, on demande que son billet soit conservé, sa marque est notée.

A. M. O 3Q 5 Procès-verbal de Marie Marguerite Brosette, billet original, 18 pluviôse an 9.

Dans le cas de Victoire Eugénie, outre le prénom, son sexe, figurent ses date et lieu de de naissance et de baptême, le nom de sa mère, qu’elle est de père inconnu, on la recommande et on donne les raisons de l’abandon. C’est l’enfant que l’on fait parler dans la première partie du billet.

A .M. O 3Q 5 Procès-verbal de Victoire Eugénie Bauvallay, billet original, 17 nivôse an 9.`

Le billet de François Alexandre présente aussi beaucoup d’intérêt, l’abandonneur indique le prénom qu’il souhaite lui donner, car il n’a été qu’ondoyé. Sa marque est rappelée, mais surtout outre l’espoir « de le voir un jour » sa mère déclare son amour « je lai inscrit de même dans mon cœur ».

A .M. O 3Q 5 Procès-verbal de François Alexandre Turture, billet original, 7 germinal an 7.

 

Ces quelques exemples de « billets complexes » permettent d’en apprécier la richesse et justifient de les étudier de façon approfondie. Nous nous intéresserons donc à leur rôle et aux nombreux thèmes qu’ils renferment.

Le rôle du billet.

Il nous semble que le billet remplit plusieurs rôles que nous allons maintenant présenter. Précisons préalablement que toutes ces fonctions ne se retrouvent pas dans tous les billets, de même qu’elles n’ont pas le même poids statistique.

Informer le personnel de l’hôpital.

Le billet a tout d’abord et majoritairement un rôle d’information. Il permet aux abandonneurs de transmettre aux personnels de l’hôpital des éléments qui leur paraissent importants. Le prénom qu’ils ont donné à l’enfant est le plus courant, c’est parfois le seul renseignement, il s’accompagne beaucoup plus rarement du nom de famille. Figure aussi la position de l’abandonné par rapport au baptême. On trouve parfois la date de naissance, plus rarement son lieu, la présence d’une marque, la liste des vêtements portés, des données sur sa santé (statut vaccinal, régime alimentaire, état de santé), la réputation (enfant légitime).

Demander.

La principale requête figurant dans les billets porte sur le prénom que les abandonneurs souhaitent pour leurl’enfant, il s’agit aussi d’une demande implicite de baptême. Cette dernière peut aussi être clairement exprimée. Les demandes relèvent en général aussi du « billet d’identité ».

Recommander l’enfant.

Il nous semble pertinent de différencier les demandes, des recommandations. Les demandes ont pour but, entre autres, d’intégrer l’abandonné dans un collectif, par le biais de son identité, et du baptême, la recommandation, au contraire, a pour but de le singulariser. On attire l’attention sur lui en demandant qu’on en prenne soin, en lui choisissant une bonne nourrice, en sollicitant pour lui la protection de Dieu.

Justifier son acte.

De nombreux billets donnent les raisons qui ont poussé à l’abandon, les abandonneurs justifient leur choix. Elles peuvent être relativement précises ou au contraire vagues.

Se projeter vers un avenir meilleur. `

Figure aussi dans ces écrits, le désir de reconnaître l’enfant, de le retirer ; ils renferment un espoir dans un avenir plus faste.

Exprimer son affection

Si l’on peut considérer que même le billet le plus laconique traduit néanmoins un lien affectif, dans certains écrits, les sentiments des abandonneurs sont exprimés de façon plus explicite en particulier à travers des formules affectueuses désignant les enfants.

Parler de soi.

Beaucoup plus rares sont les billets où les abandonneurs parlent d’eux-mêmes, font état de leur désarroi, de leur peine.

Repérer les différentes fonctions des billets permettent de dégager les thèmes que ces derniers renferment. Ce sont leurs études que nous allons présenter maintenant. Ce travail fera l’objet de plusieurs publications car certains demandent des développements assez longs. Mais préalablement, il convient présenter la méthodologie que nous avons utilisée.

Étudier les billets des enfants exposés à Orléans : méthodologie.

Pour mener à bien cette étude, nous nous sommes inspirés du travail de François Langlois sur les enfants de Caen.[8] Il a utilisé « une méthode courante ensociologie : l'analyse de contenu thématique. »Il en fait la présentation suivante : « L'objectif est de découvrir le contenu latent d'un texte à travers son contenu manifeste. En pratique, cela consiste à découper le texte en unités de sens (ou thématiques) elles-mêmesdécomposées en sous-thématiques (ou items). Leur comptage permet ensuite de dégager et de quantifier les thèmes forts. Selon D. Le Gall, tout ce qui est du registre de la communication peut être soumis à ce genre d'analyse. [9]Les billets entrent parfaitement dans cette catégorie en tant que messages émis et reçus.[10] Cette méthode n’est pas sans inconvénient « Cette méthode est critiquable et critiquée et nous devons en indiquer les limites. Par la segmentation des billets en séquences, chaque unité́ de sens est isolée de son contexte et se trouve classée comme ayant toujours la même signification. Plus délicate encore, l'interprétation des fréquences des items : elles ne sont pas obligatoirement proportionnelles à l'importance des thèmes. A l'extrême, une idée absente ou très peu rencontrée peut se révéler particulièrement significative, en raison d'une autocensure, consciente ou non. Enfin, du matériel utilisé (corpus) découle une autre incertitude. Qui est l'émetteur du billet ? Très peu de parents savent écrire, et, même s'ils en sont les initiateurs, les notes ont souvent une forme stéréotypée. » Il conclut « l'analyse de contenu n'est qu'une technique de recherche, un moyen de faire apparaître les thèmes principaux des billets. » [11].  A ce travail de découpage en unité de sens, nous avons dans certain cas procédé à une analyse lexicale des termes utilisés dans les billets, en particulier pour les items relevant de l’affectif.

Recensement des thèmes présents dans les billets.

L’étude que nous allons présenter porte sur 2 331 billets trouvés auprès de 3 929 enfants déposés dans le tour d’Orléans entre l’an 3 et 1820. Bien que disposant des procès-verbaux d’exposition jusqu’en 1856, aller au-delà de 1820 représentait un travail trop important. Néanmoins, nous avons consulté tous les billets et procédé pour certains thèmes à des relevés jusqu’en 1856. Notre contribution porte sur 6 559 items qui se répartissent en 21 thèmes dont la fréquence dans les billets est très variable comme en atteste le graphique ci-dessous.

 

 

Ces 21 thèmes ont été regroupés en 9 catégories : naissance, identification, filiation, description, justification, espoir, affection, recommandation.[12]

La première catégorie proposée par François Langlois est intitulée « naissance », elle concerne la position de l’enfant par rapport au baptême soit 21,9 % des items, nous lui avons adjoint la présence d’une date de naissance ou de baptême, ce renseignement représente 18,5 % des items ce qui fait au total 40,4%. La deuxième grande catégorie porte sur « l’identification » de l’abandonné, elle est affirmée par le prénom donné à l’enfant ou celui que l’abandonneur souhaite qu’on lui attribue. Ce désir d’identification représente 32,3 % des items.  Beaucoup plus rares sont les renseignements concernant « la filiation », à savoir la présence d’un nom de famille, le caractère légitime de la naissance ou la situation d’orphelin. Cette catégorie pèse pour 5,3 % des items.  Les éléments de description physique sont réduits au sexe de l’enfant et à son âge, quelques billets nous renseignent sur sa santé et 6 fournissent des éléments de « portrait ». 6,5 % de ces items rentrent dans cette catégorie. La justification de l’abandon est présente dans 2,1 % des items et 5,6 % des billets, François Langlois pour Caen évoque « une discrète référence ». La catégorie « espoir » concerne les items faisant état d’un désir de reconnaître l’enfant de le retirer, si l’on leur adjoint ceux promettant une récompense cela concerne 3,8 % des items. La thématique « recommandation » est présente dans 8,9 % des occurrences, elle regroupe les exhortations à prendre soin de l’enfant, à lui donner une bonne nourrice. Dans ces billets, on recommande l’abandonné à Dieu, on trouve des formules utilisées pour s’adresser au personnel de l’hôpital, le nommer, lui marquer le respect, faire appel à son humanité, sa pitié et auxquels, on peut ajouter les dénominations du lieu. On peut y ajouter les cas où l’abandonneur rappelle la présence de la marque ou la description de la vêture, une manière implicite d’attirer l’attention sur l’enfant, de l’individualiser au milieu de ses compagnons. Très rares sont les items à caractère affectueux, ils se traduisent pour l’essentiel dans la dénomination de l’enfant, l’ensemble représente 0,6 % des items.

L’analyse du contenu thématique des billets permet effectivement de faire ressortir les thèmes les plus forts. Sans surprise comme à Caen, on retrouve le duo prénom, baptême auquel on peut ajouter pour Orléans la date de naissance ou de baptême, le prénom donné ou demandé étant associé à l’un ou les deux autres thèmes. Ces trois renseignements représentent 72,7 % des items et sont majoritairement présents dans les billets simples. L’intérêt de cette analyse réside aussi dans l’émergence de thèmes, certes statistiquement minoritaires, mais dont l’étude permet de saisir ces « fragments de vie », ces preuves d’affection, d’espoir, d’impuissance exprimées dans ces billets. Dans nos prochaines contributions, nous étudierons de façon plus approfondie les différents thèmes présents dans ces écrits. Signalons que le thème de la santé a déjà fait l’objet d’une publication sous le titre Santé et état physique des abandonnés à leur expositionen ligne sur ce blog. De même la présence des marques et de la vêture dans les billets a été abordée dans les deux contributions portant sur ces sujets « Les marques :  un espoir de retrouvailles. », et « La vêture des enfants trouvés dans le tour : béguins, langes, brassières, robes, guenilles. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Catriona Seth in Dubois Arlette, Les enfants du secret : enfants trouvés du XVIIe siècle à nosjours Musée Flaubert et d’Histoire de la médecine de Rouen. Paris 2008. p. 69

[2] Ibid.

[3] Ibid.

[4] Le Boulanger Isabelle. Op.cit.

[5] Robin Isabelle, Walch Agnès. Les billets trouvés sur les enfants abandonnés à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. In: Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle. Actes du colloque international de Rome (30 et 31 janvier 1987) Rome : École Française de Rome, 1991. pp. 981-991. (Publications de l'École française de Rome, 140); https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1991_act_140_1_4484

[6] Robin Isabelle, Walch Agnès. Les billets trouvés sur les enfants abandonnés à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. In : Enfance abandonnée et société́ en Europe, XIVe-XXe siècle. Actes du colloque international de Rome (30 et 31 janvier 1987) Rome : École Française de Rome, 1991. pp. 981-991. (Publications de l'École française de Rome, 140);  https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1991_act_140_1_4484

[7] Robin Isabelle, Walch Agnès. Op.cit., p. 983

[8] Langlois François. Les enfants abandonnés à Caen, 1661-1820. In:  Histoire, économie et société́, 1987, 6e année, n°3. L'enfant abandonné. pp. 307-328 ; doi : https://doi.org/10.3406/hes.1987.1454 https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1987_num_6_3_1454

[9] Le Gall (D.), « Réflexions sur l'analyse de contenu thématique et lexicale », Les Cahiers de la Recherche en Travail Social, 1984, n° 6-7, pp. 77-148.

[10] Ibid.

[11] Ibid.

[12] Cette catégorisation s’inspire de François Langlois dans son étude sur Caen.

 

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Contributions à l'histoire de l'enfance aux XVIIIe et XIXe siècle
  • Intéressée par l’histoire, j’ai effectué, des recherches dans plusieurs services d’archives sur les thèmes de l’enfance, des sages-femmes. Vous trouverez dans ce blog les écrits rédigés à partir de ces recherches. N. Dejouy
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